mardi 25 septembre 2012

La mer de Marmara

Une autre journée de grosse chaleur par monts et par vaux. Nous nous sommes arrêtés pour dîner à Çorlu, dans un petit resto où vont les gens du quartier. Lorsque nous avons stationné nos vélos, tout le personnel est sorti pour nous regarder arriver et nous convier dans l'établissement. Ça a été un vrai repas turc avec du kefta, du riz à je ne sais trop quoi, peut-être au safran parce qu'il était jaune. Dans le troisième plat, c'était du foie avec des morceaux de pommes de terre et de piments. Julien, lui, avait pris un plat de légumineuses. C'était bon. À la fin du repas, au moment de payer, le propriétaire nous a versé de l'eau de rose sur les mains, question de les rincer. Il nous a aussi fait signe de nous en mettre sur le visage pour nous rafraîchir

Parlant nourriture, on voit beaucoup d'étals le long de la route. On y vend des courges de toutes les sortes, surtout des grosses courges oranges, un peu comme nos citrouilles, mais de forme plus allongées. Il y a aussi des melons, des tomates et du piment.

Étal de courges le long de la route

Depuis que nous sommes en Turquie, nous nous faisons klaxonner régulièrement et les automobilistes nous envoient la main. Ces klaxons amicaux sont beaucoup plus nombreux que les klaxons du genre «tasse-toi du chemin». On impressionne peut-être les gens car, ici, contrairement à l'Allemagne ou l'Autriche, par exemple, on ne voit presque jamais de gens à vélo pour le plaisir. On ne voit que des vieux vélos utilisés de façon strictement utilitaire dans les villages. D'ailleurs, les centres urbains avec leur circulation désordonnée et les nombreux piétons tout aussi désordonnés rendent la pratique du vélo un peu terrifiante. Il faut des nerfs d'acier.

Vers le milieu de l'après-midi, nous avons finalement vu apparaître devant nous la mer de Marmara. Enfin! Depuis que nous avons quitté le Danube à Belgrade, nous n'avons à peu près pas vu de plans d'eau dignes de ce nom. Quelques rivières, au mieux pas très grosses, au pire presque complètement asséchées. La proximité de la mer de Marmara a eu un effet bénéfique. L'air est plus frais, ou plutôt, moins chaud. J'ose espérer que ce sera encore le cas demain puisque nous devrions longer la mer.


Nous avons pris notre bière sur le bord de la mer au moment du coucher du soleil. C'était bien agréable.

Une promenade le long de la mer à Silivri

Coucher de soleil sur la mer de Marmara

Demain, si tout va comme prévu, nous serons à Istanbul. Ça devrait être notre dernière journée en cuissard et maillot.

2 commentaires:

  1. merci beaucoup de partager avec tes ami(e)s ce merveilleux voyage. C`est comme un grand reportage. Tu pourrais être un bon journaliste. marcel et line

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    1. C'est un plaisir pour moi que de partager en direct un si beau voyage. Je suis heureux de voir que des gens le lisent et qu'il suscite des commentaires.

      Quant à une carrière de journaliste. Je vais y penser...

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