jeudi 6 septembre 2012

Quelques désagréments

Hier, comme je le craignais, sortir de Budapest a été presque aussi difficile que d'y entrer et ce, pour les mêmes raisons. Ainsi, un panneau mal interprété nous a fait traverser le Danube aller-retour inutilement. À un carrefour important, aucun panneau. Je n'ai pas hésité à arrêter les cyclistes pour demander le chemin. Comme on est en Hongrie, il faut en arrêter plus qu'un avant de tomber sur quelqu'un qui parle anglais ou allemand. Nous avons finalement eu le bon renseignement et avons enfin pu sortir de Budapest.

Chemin faisant, nous avons rencontré à nouveau notre cycliste qui était aussi perdu que nous en entrant à Budapest et que je croyais anglais. Il est australien et, à nouveau, nous nous sommes repérés ensemble avec nos cartes.

Nous nous sommes à nouveau retrouvé sur une digue du Danube, balisée en tant que route Euro Vélo 6. Encore un tape-cul en terre battue qui nous a siphonné notre énergie. On ne nous y reprendra plus. Dorénavant, ce sera les pistes asphaltées ou les routes carrossables.

L'Euro Vélo 6 sur un tronçon en terre battue

Cette route éprouvante nous a toutefois réservé une surprise. Nous y avons croisé un berger menant son troupeau de moutons. Ils sont passés tout près, presque autour de nous. Les deux chiens bergers sont venus nous sentir question de s'assurer de nos bonnes intentions par rapport aux moutons.

Un troupeau de moutons en Hongrie

Les moutons passant à côté de Julien

Le berger et ses deux helpers

Nous nous étions fixées comme étape l'inintéressante ville de Dunaföldvar, parce que le guide de la route du Danube y répertorie cinq hôtels. Malheureusement, un seul se trouve dans le centre-ville et il n'y avait personne. Curieusement, après avoir vainement sonné, j'ai tourné la poignée et la porte s'est ouverte. Nous avons monté au deuxième dans l'espoir d'y trouver quelqu'un. Personne.

À nouveau, la technique d'accoster un piéton. Il nous indique un hôtel tout près. On s'y rend. Tout est verrouillé et la circulaire du commerce local reste accrochée après la poignée de porte. Que faire? Il se fait tard et les autres établissements sont loin. Julien se renseigne auprès d'une dame qui sortait de sa maison devant l'hôtel. Cette gentille personne qui, à part le hongrois, ne parle qu'allemand, vient nous reconduire à un hôtel situé à deux kilomètres plus loin. C'est fermé, mais elle sonne la propriétaire, lui explique la situation et on ouvre l'hôtel juste pour nous. On paye cash dans la cuisine de la madame. Bien sûr, elle ne nous donnera pas de facture. La chambre est petite, le confort est minimal, c'est propre et, à part les chiens de toute la rue qui jappent dès que quelqu'un passe, c'est tranquille. La nuit sera bonne.

Je suis éveillé par le chant des tourterelles. Ici, on les entend partout. On dirait que cette espèce d'oiseau a supplanté toutes les autres. Il y a aussi les coqs qui font régulièrement partie de l'ambiance sonore. Eux aussi, on les entend presque partout.

Ce matin, nous avons à nouveau croisé deux Danois avec qui nous avions échangé dans les environs de Bratislava. On a fait un kilomètre ou deux ensemble. Leur périple se terminera à Budapest.

La journée s'est terminée à Baja dans le sud de la Hongrie. Nous logeons dans un très bon hôtel situé sur la place centrale. Baja est une une belle petite ville très proprette.

Vue de Baja à partir de l'hôtel

La place centrale à Baja

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