La journée a débuté par un orage qui, fort heureusement pour nous cyclistes, s'est vite dissipé. Le temps est demeuré nuageux et frais. Un vent du nord. Les conditions idéales. En fait, la première partie du trajet jusqu'à Nis, troisième ville de Serbie, s'est faite dans des conditions idéales sur une chaussée parfaite. Nous avons cassé la croute dans un village très animé où, tout comme hier, des marchands vendaient leurs piments. De pleines cargaisons. Il y avait aussi un vieux camion de billots que déchargeaient deux jeunes hommes costauds sans aucun gant. Ça doit être dur pour les mains.
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Un chargement de poivrons |
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Un chargement de billots |
J'ai l'impression qu'aujourd'hui, j'ai vu encore plus de chiens que les autres journées. Des chiens, il y en a ici partout, et il sont très souvent errants. Ils traversent la rue du village à tout moment. On les voit souvent traverser la route. Parfois rapidement, parfois nonchalamment, parfois sur trois pattes. Pas étonnant qu'on en retrouve morts sur le bord des routes. Mais ils ne sont pas dangereux. Je les aime bien.
Je ne vous ai pas encore parlé des stèles funéraires qu'on retrouve en grand nombre le long des routes serbes. Sûrement des victimes de la route. Il y en a aussi chez les humains, pas seulement les chiens. Ce n'est pas étonnant avec le genre de conduite automobile qu'on observe ici.
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Stèle funéraire le long de la route |
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Stèle funéraire le long de la route |
Nous arrivons à Nis au moment d'une manifestation nationaliste avec les drapeaux serbes brandis. La police veille au grain. Un peu de gaz lacrymogène et c'est tout. Les gens n'y font pas plus attention que ça. C'est juste devant l'hôtel où nous logerons au 13e étage, pudiquement appelé l'étage M. Nous avons une vue sur la ville et la forteresse.
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Vue de la forteresse de Nis |
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