lundi 17 septembre 2012

En route pour la Bulgarie

Un coup d’œil à travers la fenêtre de la chambre d'hôtel à Pirot laisse entrevoir du beau temps. On voit les montagnes au dessus des toitures d'ardoise et un peu de brouillard qui traîne entre les montagnes.

Vue de la chambre d'hôtel à Pirot en Serbie

La montée à travers les montagnes s'est encore poursuivie aujourd'hui. Un autre cinquante kilomètres de montée graduelle. On prend quelques pauses bien méritées le long d'une route surtout empruntée par les camionneurs voyageant entre la Turquie et le reste de l'Europe et, entre autres, une bonne pause, qui sera notre dernier arrêt en Serbie, devant un petit resto gardé par un chien pas très beau mais à l'air sympathique. Il y a un petit village à proximité et les gens attendent l'autobus le long de la route.

Un arrêt d'autobus le long de la route en Serbie

Un chien serbe sympathique
Au poste frontière, la douanière bulgare n'en revient tout simplement pas que nous soyons partis du Canada pour faire le trajet entre Vienne et Istanbul à vélo. Elle s'extasie encore plus lorsque, consultant nos passeports, elle découvre nos dates de naissance. Nous sommes entrés en Bulgarie avec tous les honneurs.

La partie de la Bulgarie entre la frontière et Sofia offre souvent de beaux points de vue. On voit des montagnes tout le tour et de grands espaces.

Le long de la route vers Sofia
À Sofia, on fait un arrêt pour consulter le plan de la ville, question de voir dans quelle direction se trouve le centre-ville. Un monsieur nous entend parler et nous donne tous les renseignements requis dans un français impeccable. Il trouve que j'ai l'accent canadien. On loge finalement dans un Best Western et le préposé aux bagages nous sert, lui aussi, en français. Une fois dans la chambre, j'ouvre le téléviseur et tombe sur le canal France 2. On dirait que le français est vraiment présent ici. Peut-être une série de coïncidences. Curieux.

Demain, c'est congé. On visite Sofia.


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